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alternatives economiques - Page 2

  • Alternatives Economiques - Bilan Economie : pourquoi François Hollande a échoué Guillaume Duval

    Ainsi donc, ce n’est pas François Hollande qui défendra le bilan du quinquennat lors de l’élection présidentielle. Ce bilan reste cependant au cœur des débats de la primaire organisée par le Parti socialiste tandis que la droite comme l’extrême droite ou la gauche de la gauche continuent de le dénigrer. Alors, la France et les Français se portent-ils mieux qu’il y a cinq ans ? Un petit peu, mais pas suffisamment, notamment sur le terrain du chômage et de l’emploi.

    Pour comprendre où nous en sommes aujourd’hui, il faut remonter jusqu’à la crise de 2008. A ce moment-là, l’économie française avait mieux résisté que les autres : la récession a été quasiment deux fois moins marquée en France qu’en Allemagne ou au Royaume-Uni. La résilience de l’économie française a aussi été remarquable en 2010, lors de la crise de la monnaie unique. L’économie allemande a, elle aussi, tenu le choc, mais si l’Hexagone avait à ce moment-là suivi la pente des économies grecque, espagnole, portugaise ou encore italienne, l’euro n’existerait sans doute plus depuis longtemps. En devenant le « consommateur en dernier ressort » de l’Europe, la France a sauvé l’Union.

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  • L'Humanité - Guillaume Duval : « L’inaction des gauches au pouvoir pèse sur les difficultés de Syriza »

    Le nouveau gouvernement grec dirigé par Alexis Tsipras s’est trouvé immédiatement confronté aux autres membres de la zone euro, tout sauf disposés à le laisser amorcer la réalisation de son programme et mettre en cause leurs politiques frappées au sceau du néolibéralisme austéritaire.

    Pour le rédacteur en chef d ’« Alternatives économiques » – le mensuel d’inspiration keynésienne s’intéressant à l’économie comme enjeu collectif et social –, qui vient de publier « Marre de cette Europe-là ? Moi aussi ... », l’arrivée au pouvoir de Syriza n’aura pas été le signal espéré de la réorientation des politiques économiques dans la zone euro. Du fait d’un rapport de forces défavorable, mais aussi, montre ici l’auteur, à cause d’une intransigeance due largement à l’absence de volonté réelle de la gauche de gouvernement d’en finir avec les politiques d’austérité – et en particulier à l’inaction de François Hollande.

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  • Marianne -Guillaume Duval "Merkel finira par dire oui à la restructuration de la dette grecque"

    Guillaume Duval est proeuropéen, mais pas béat. Rédacteur en chef d'"Alternatives économiques", il vient de publier "Marre de cette Europe-là ? Moi aussi…". Dans un entretien à lire dans "Marianne" cette semaine, il explique que l'avenir de l'Europe passe par la remise à plat de son fonctionnement, seule solution pour redonner espoir aux peuples. Extrait.

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  • Alternatives Economiques : Le renouveau de la pensée économique de gauche - Christian Chavagneux

    Pendant que la gauche présidentielle est au trente-sixième dessous sondagier et que la gauche de gouvernement fait fuir ses électeurs, les économistes progressistes semblent amorcer une importante phase de renouvellement intellectuel. Il ne s'agit pas pour eux de proposer un aménagement "plus à gauche" de la politique du gouvernement, à l'image de ce que font les députés frondeurs. Pas plus que d'étaler sur la table un projet bien ficelé pour les élections de 2017. Les chercheurs qui se mobilisent aujourd'hui ont plus d'ambition : il s'agit ni plus ni moins que de refonder une nouvelle pensée économique et sociale. Il n'y a pas de plan préétabli en la matière, chacun travaille encore dans son coin. Mais à la lecture des différents travaux sortis ces derniers mois, on note une volonté nette de proposer de nouvelles façons de penser l'emploi, les droits sociaux et l'entreprise.

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  • Le triste retour de la vraie courbe de Phillips, Gilles Raveaud, Alternatives Economiques n° 338 - septembre 2014

    L'économiste et statisticien néo-zélandais Alban W. Phillips mit à jour en 1958 une relation décisive en étudiant le chômage et les salaires au Royaume-Uni sur près d'un siècle (1861-1957) : lorsque le chômage augmente, les salaires baissent. La "courbe de Phillips" était née.

    Mais cette courbe a rapidement été corrompue par Paul Samuelson et Robert Solow. Dès 1960, ils remplacent les salaires par les prix et affirment qu'il serait possible de faire baisser le chômage en augmentant l'inflation. Cette étonnante proposition devait logiquement être réfutée durant les années 1970 et conduire à l'abandon de la courbe de Phillips-Solow-Samuelson.

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  • Alternatives Economiques - Marché du travail : Manuel Valls devrait se renseigner davantage

    Le Premier ministre a relancé l'idée selon laquelle le marché du travail français protège trop les salariés en CDI. Les comparaisons internationales montrent que ce n'est pas le cas.

    .... Le fait que l’économie française ne crée pas suffisamment d’emplois, ne fait, malheureusement, guère de doutes, mais contrairement à ce qu’à l’air de penser notre premier ministre, cela tient beaucoup plus à la politique macroéconomique inadaptée menée actuellement en France et en Europe, combinée aux problèmes structurels lourds de l’économie française concernant le niveau d’éducation, la capacité d’innovation, les difficultés de financement des entreprises…qu’à une supposée rigidité du marché du travail. Et certainement pas en tout cas à une protection excessive des salariés en CDI.

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  • « L’imposture économique » (fin) : l’idéologie de l’équilibre des marchés comme optimum social

    C’est très difficile à croire, mais c’est pourtant vrai (chapitre VIII du livre de Keen) : une ligne de défense de très « grands » économistes néoclassiques conscients des incohérences de leur corpus a été la suivante : l’irréalisme éventuel de certaines des hypothèses de la théorie n’a aucune importance ! Seul importe l’accord entre les prédictions de la théorie et la réalité.

    Le premier à avoir avancé cet argument n’est autre que Milton Friedman, qui est même allé plus loin en soutenant que des hypothèses irréalistes sont… la marque d’une bonne théorie ! Ce que Samuelson a nommé « The F-twist », la « combine F ». En épistémologie, on parle d’instrumentalisme.

    En s’appuyant sur d’autres grands auteurs, dont Musgrave, Keen réfute cette défense sur la base de considérations fines sur les différents types d’hypothèses requises dans une théorie. Il montre que les hypothèses comptent vraiment en économie. Il tente également de comprendre comment une ligne de défense aussi ahurissante a pu se propager sous les auspices de grandes « autorités », et plus généralement il avance une interprétation de « l’incroyable inertie de l’économie » (p. 206) au regard des sciences « dures » telles que les sciences physiques ou l’astronomie.

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  • Jean Gadrey - « L’imposture économique » (3) : l’analyse de l’offre des entreprises est inconsistante

    Dans la théorie néoclassique hyper dominante, la « courbe d’offre » repose sur une représentation des décisions des entreprises de produire plus ou moins afin de maximiser leur profit. Et le critère est qu’elles produisent de sorte que le prix des marchandises vendues soit égal au « coût marginal » (la dépense additionnelle nécessaire pour produire une unité supplémentaire de produit). Si cette égalité n’est pas réalisable, la courbe d’offre… ne peut exister. La théorie suppose par ailleurs 1) que ce coût marginal est croissant lorsque les quantités produites augmentent, et 2) que l’offre et la demande répondent à des comportements indépendants les uns des autres. Aucune de ces hypothèses ne résiste à la critique.

    Commençons par cette idée que le prix est égal au coût marginal. Elle explique notamment l’hostilité des néoclassiques envers les monopoles, car ces derniers disposent du pouvoir de fixer les prix au dessus du coût marginal, ce qui interdit d’envisager une courbe d’offre. Seule la « concurrence parfaite » le permet, selon les néoclassiques.

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  • Jean Gadrey - « L’imposture économique » (2) : l’analyse de la demande des consommateurs ne tient pas la route

    On ne rend pas compte d’un tel ouvrage en quelques pages sans procéder à une sélection sévère d’un nombre très limité de thèmes. Dans ce billet et dans le suivant, j’ai fait le choix de retenir deux des fondements les plus décisifs et les plus connus des étudiants dès leur première année d’études économiques : les courbes de demande et les courbes d’offre des marchandises, celles dont la bienveillante rencontre détermine le « prix d’équilibre ». Je reviendrai dans le troisième et dernier billet sur cette « idéologie de l’équilibre » liée à la croyance dans les vertus du libre marché dans tous les domaines.

     

    Tous les grands manuels destinés aux étudiants du monde entier, de celui de Paul Samuelson, « L’économique », le plus vendu dans le monde à ce jour (première édition en 1948, suivie de nombreuses autres jusqu’en 2010) à ceux de Gregory Mankiw (en particulier les « principes de l’économie », publié pour la première fois en 1998 et qui a connu une diffusion planétaire) et quelques autres, commencent par ce B-A-BA, accessible à des personnes n’ayant jamais « subi » d’enseignement économique.

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